Thursday, March 31, 2005

LA PAIX AU MOYEN ORIENT? PAS POUR DEMAIN....Par Albert Soued 30 mars 2005

LA PAIX AU MOYEN ORIENT? PAS POUR DEMAIN…

Par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued/conf.htm et www.nuitdorient.com

Le 30 mars 2005

Malgré les efforts du roi Abdallah II de Jordanie pour bousculer le statu quo de la Ligue arabe, celle-ci s'est cantonnée dans des déclarations fermant la voie à une paix véritable au Moyen Orient.

Il faut savoir qu'au Moyen Orient un état palestinien et un Israël en paix ne font pas l'affaire de régimes autocratiques qui n'auraient plus d'épouvantail à agiter devant leurs populations, plus de bouc émissaire. De plus, l'exemple de démocraties qui prospèrent au Moyen Orient, alors que du Soudan à la Syrie les autocraties régressent est un spectacle insoutenable et humiliant pour celles-ci.

Le roi Abdallah II est un des rares dirigeants éclairés au Moyen Orient. Il a proposé aux pays arabes avant la réunion de la Ligue Arabe à Alger de commencer par reconnaître Israël et d'avoir des relations normales avec ce pays afin d'apaiser ses craintes sécuritaires. Les négociations qui suivraient seraient facilitées. Définir les frontières, régler le problème des réfugiés et le statut de Jérusalem seraient des problèmes beaucoup moins ardus à résoudre si on tenait compte de la réalité du terrain, sous entendant qu'on ne peut pas demander l'impossible à Israël si on veut réellement obtenir la paix dans la région.
Le ministre Jordanien des Affaires étrangères Hani al Moulqi n'a pas mâché ses mots en déclarant "Les Arabes ne savent pas lire l'histoire, car ils sont mus par leurs émotions et non par leur raison". Il a précisé que les concessions à faire par les arabes n'étaient pas à faire à Israël mais à la réalité de la situation.

À Alger la Ligue arabe a rejeté cette proposition et a repris le plan Saoudien de 2002 adopté à Beyrouth et qui demande "l'impossible" à Israël: retour aux frontières de 1967, retour des réfugiés en Israël, Jérusalem capitale arabe. Le "non" opposé par la Ligue arabe au roi Abdallah II de Jordanie montre l'incapacité de cette organisation à entrer dans une nouvelle ère de paix et de démocratie. Il faut savoir aussi que pour des raisons diverses 9 chefs d'état arabes sur 22 ont évité de se rendre à Alger.

La résolution 1559 du Conseil de Sécurité de l'ONU demandant à la Syrie de retirer ses troupes et ses agents de renseignement du Liban ainsi que le désarmement des milices a provoqué la mort de l'ex-premier ministre Rafiq Hariri. Quand on les coince, les régimes féodaux comme celui des Assad à Damas ne peuvent réagir que par la force brutale. Bashar al Assad a juré de "casser" le Liban si on l'obligeait à le quitter. Depuis, la terreur s'installe au Liban. Les premières cibles sont chrétiennes: 3 attentats à Beyrouth Est et Nord (5 morts et une vingtaine de blessés), une école incendiée à Deniyé, des locaux de Caritas saccagés à Tripoli, des armes sont distribuées aux milices prosyriennes. Plus la pression internationale sur la Syrie croit, plus l'insécurité s'installe au Liban. Le but d'Assad est de créer un chaos démontrant la nécessité d'une présence syrienne dans le pays. Son plan "Liban" consiste à redéployer ses troupes aux frontières et à réactiver la terreur au Liban par l'intermédiaire de collaborateurs libanais selon le scénario irakien. Le colonel Moustafa Hamdane qui dirige la Garde Républicaine contrôle une milice sunnite de 500 combattants à Beyrouth Ouest, "al Mourabitoune". Les milices pro-syriennes coopèrent avec deux autres groupes dangereux le H'ezbollah au Sud et les Palestiniens au Centre.

Pour contrecarrer le plan "Liban", l'opposition libanaise demande une protection internationale…

Sur le front Israélien un calme précaire règne, des armes affluent à Gaza venant d'Egypte, notamment des missiles Strella SA7, capables d'atteindre des avions de ligne.
Le ministre de la Défense Shaoul Mofaz vient de déclarer qu'une ligne rouge venait d'être franchie. Par ailleurs les incidents et les attentats déjoués par l'armée sont quotidiens.
Malgré tous les discours apaisants de part et d'autre, les seuls moyens d'éradiquer la terreur demeurent l'arrestation des leaders, la confiscation des armes illicites, l'arrêt des flux financiers. Or rien n'est fait du côté palestinien; bien au contraire on demande la libération de dangereux prisonniers et on favorise l'installation de groupes terroristes à Gaza. Voici ce que déclare Abou Moussab, un des chefs des Brigades d'al Aqsa, branche armée du Fatah: "Ce qui se passe actuellement n'est pas une accalmie; c'est le repos du guerrier dont nous profitons pour reprendre des forces. Quand les affrontements reprendront, nous reviendrons avec de nouvelles méthodes et de nouveaux équipements!"

Le roi de Jordanie a averti que la Syrie et le H'ezbollah incitent les terroristes palestiniens à commettre des attentats contre Israël afin de détourner l'attention mondiale du Liban. Il a précisé que les menaces les plus sérieuses à la paix au Moyen Orient venaient d'Iran, de la Syrie et du H'ezbollah et que son pays a fait avorter à plusieurs reprises des attentats contre Israël.

La paix au Moyen Orient ? Pas pour demain.

Si la politique européenne et notamment celle de la France parvenait à tenir compte des réalités du terrain au Moyen Orient, il est probable que la paix serait plus à portée de main.

Nota
Au Sud d'Israël, à Gaza une forte population, maintenue pauvre et illettrée depuis 1948, constitue un foyer permanent d'agitation et d'agression. Elle est sous la coupe du Hamas grâce aux centres de soins, aux madrassas et aux subsides accordés, s'ajoutant à ceux de l'UNRWA. Le Hamas est financé par l'Arabie Saoudite.
Au Nord d'Israël, soit au Sud du Liban, une population shiite pauvre et illettrée est sous la coupe du H'ezbollah. Elle constitue un foyer d'agitation et d'agression. Elle est alimentée par des subsides venant d'Iran, endoctrinée par des mollahs et formée à la guerilla.

Sunday, March 27, 2005

Disengagement No or Yes...

Disengagement from settlements is a complex problem complicated by outside influences. Hence it is difficult to form an opinion. Disengagement is seen by many as a form of hope that PEACE will reign soon in the region. Israel would have been able to negotiate a lasting peace with its neighbors.

Hope is needed in Israel. Because, the current leadership of Sharon has been vilified around the world and portrayed as an aggressor guilty of causing the current Intifada. Since Arafat died, there is a feeling of expectation and optimism PEACE might be possible with the new leadership of Abbas. Hence the conundrum and dilemma.

Should Israel disengage from the settlements? The answer can be a simple categorical: “NO”. Do not leave the settlements, stay strong be firm. The problem becomes an Israeli problem, they have to find a new home, move and rebuilt their lives as farmers and growers. It also highlights a new problem, that is the current PLO does not want to have a Jewish presence in its territories however, they are happy to have a “Palestinian” presence in Israel. The question becomes: “WHY?”

The answer comes from history, the pan-Arabic perception of Israel. Its Arab neighbors have systematically refused to recognize the legitimacy of Israel as a sovereign country. Israel in the pan-Arab world is often referred to as “the Zionist State” or “Palestine” rarely as Israel and only when addressing Western journalists. Between 700 000 and 900 000 Jews living in the Arab world were sent into exile between 1947 and 1967. The Arab world purged itself of its Jewish community which they referred to as Zionists. Once again Jews are being displaced out of Arab lands because they are settles of the Zionist State and ultimately Zionists.

The Zionist State implies it is a political move that came out of Europe, and not to Mount Zion. It also negates the fact that it is a Jewish State that rules over some Muslims who remained in Israel after 1948. The reference to “Palestine” is the old appellation of the area which was viewed as Jewish up until the 19th century, it is also a reference to the Roman invasion and destruction of the Second Temple and the exile of Jews. Whereas, Palestine is an epitaph Israel, is a resurrection a rebirth a coming home after a 2000 year.

Pressure has been put on Israel since 1948. Israelis have been scrutinized by the world media. Criticism often unfair can be understood as a new form of anti-Semitism. Maybe, we should put pressure on the pan-Arab world to force them to accept Israel as legitimate country and member of the UN.

For more commentaries please visit: http://www.israpundit.com/archives/2005/03/calling_all_ant_1.php

and the main site: http://www.israpundit.com/

Love Israel

To love Israel mean to know the land, the people and the history of a people who was in exile for over 2000 years.

This blog will look at disengagement of the Israeli army in the territories. It will also look at the plight of Jews who lived in the Arab world. It will ask will disengagement bring the peace that is so much needed in the area or will it be a band aid solution.

Various points of views will be posted and links for you to read and look up.

The situation is not clear cut it is complex, at times complicated other times frustrating. Yet it is all about love the love of Israel form a Biblical, historical Qur’anic and modern point of view.